Sommaire : Note dâactualiteÌ du 6 mars 2023 1/ Point sur la reÌforme des retraites 2/ Vers une nouvelle semaine de greÌve : non au blocage du pays par lâextreÌme gauche 3/ Projet de loi visant aÌ acceÌleÌrer la construction de nouvelles installations nucleÌaires 4/ La seÌcheresse continue: nos propositions pour une veÌritable politique de preÌservation de lâeau 5/ Fin de la vente des voitures aÌ moteur thermique : lâAllemagne rejoint les pays opposeÌs et fait reporter le vote 6/ La Commission europeÌenne signe lâarreÌt de mort pour la filieÌre de la peÌche française 7/ JourneÌe internationale des droits des femmes : la droite a toujours agi pour les femmes 8/ Rendez-vous des ideÌes : retrouvons-nous le 8 mars aÌ 18h30 !
1) Point sur la reÌforme des retraites Le SeÌnat continue lâexamen du PLFSS-R sur la reÌforme des retraites, deÌbuteÌ le 2 mars et qui durera jusquâau 12 mars minuit au plus tard. Les seÌnateurs ont encore preÌs de 3 000 amendements aÌ examiner dont 80% viennent de la gauche. OuÌ en est-on dans lâexamen du texte ? ReÌgimes speÌciaux : - Les seÌnateurs ont adopteÌ ce 4 mars, par 233 voix pour et 99 contre, lâarticle 1 du projet de loi de reÌforme des retraites, qui propose la suppression des principaux reÌgimes speÌciaux pour les nouveaux entrants (RATP, industries eÌlectriques et gazieÌres (IEG), celui des clercs et employeÌs de notaire, Banque de France et le reÌgime du CESE) ; Emploi des seniors : Le SeÌnat a adopteÌ dans la nuit de dimanche aÌ lundi lâarticle 2 de la reÌforme des retraites sur lâindex seÌnior : - Les seÌnateurs Les ReÌpublicains ont rameneÌ aÌ 300 salarieÌs le seuil aÌ partir duquel les entreprises devront publier lâindex ; Cet index sera obligatoire deÌs novembre 2023 pour les entreprises de 1000 salarieÌs et aÌ partir de juillet 2024 pour les entreprises entre 300 et 1000 salarieÌs. Une peÌnaliteÌ en fonction de la masse salariale est preÌvue en cas de non-publication, mais pas en cas de reÌsultats insuffisants sur lâemploi des seÌniors ; Lundi matin, le SeÌnat a eÌgalement voteÌ la creÌation dâun CDI seÌnior pour les plus de 60 ans qui preÌvoit une exoneÌration de cotisations famille pour lâemployeur pour inciter les entreprises aÌ embaucher Plus de 300 amendements avaient eÌteÌ deÌposeÌs et deÌfendues par lâopposition de gauche. Lâamendement des seÌnateurs LR sur la suppression anticipeÌe des reÌgimes speÌciaux (sans la clause des grands peÌres) sera examineÌ apreÌs lâarticle 7. 1 Retraite par capitalisation : Le SeÌnat a adopteÌ dimanche un amendement des ReÌpublicains, qui demande aÌ lâexeÌcutif dâeÌtudier la piste dâune capitalisation partielle des cotisations retraite des salarieÌs et des indeÌpendants. Suivant ce modeÌle, les retraiteÌs toucheraient une pension dont le montant serait en partie deÌtermineÌ par les performances financieÌres des investissements reÌaliseÌs. 2) Vers une nouvelle semaine de greÌve : non au blocage du pays par lâextreÌme gauche La contestation contre la reÌforme des retraites reprend aÌ partir du 7 mars ouÌ les principales organisations syndicales du pays appellent aÌ Â« mettre la France aÌ lâarreÌt ». Partout dans le pays, le reÌseau SNCF devrait eÌtre largement affecteÌ. En deÌbut de semaine, la CFDT-Cheminots a rejoint la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail dans un appel aÌ une greÌve « reconductible », qui pourrait durer au-delaÌ du 7 mars. Une volonteÌ de durcir le mouvement, alors que la premieÌre journeÌe de mobilisation contre la reÌforme avait deÌjaÌ eÌteÌ particulieÌrement suivie. La mobilisation pourrait de nouveau affecter le trafic aeÌrien, lâintersyndicale du groupe ADP ayant appeleÌ aÌ bloquer lâaeÌroport de Paris-Charles de Gaulle. Les avitailleurs des aeÌroports sont eÌgalement appeleÌs par la CGT aÌ la greÌve reconductible deÌs le 6 mars. Concernant les secteurs lieÌs aÌ lâeÌnergie, les travailleurs des raffineries promettent « une France aÌ lâarreÌt » et commencent le blocage deÌs ce lundi 6 mars.
POSITION DES REÌPUBLICAINS Certes, cette reÌforme est impopulaire, comme toutes les reÌformes lieÌes aÌ la retraite par le passeÌ, mais le gouvernement doit anticiper et geÌrer les blocages aÌ venir. Par le passeÌ, les seÌnateurs des ReÌpublicains ont deÌfendu une proposition de loi visant aÌ imposer un service minimum garanti dans les transports publics ainsi quâun remboursement automatique des usagers en cas dâannulation. Le principe de continuiteÌ des services publics a une valeur constitutionnelle et doit donc eÌtre assureÌ. Le gouvernement nâavait pas soutenu notre proposition en ne promettant quâ« une mission de travail » de deux mois sur le sujet. Depuis, rien nâa eÌteÌ retenu par le pouvoir en place... Nous, Les ReÌpublicains, choisissons le dialogue et le travail parlementaire plutoÌt que le blocage du pays meneÌ et instrumentaliseÌ par lâextreÌme gauche. 3) Projet de loi visant aÌ acceÌleÌrer la construction de nouvelles installations nucleÌaires pour autant preÌts aÌ mettre les raffineries totalement aÌ l'arreÌt, la CGT, en entrant dans la danse en avance, entend neÌanmoins tirer la sonnette d'alarme contre la reÌforme des retraites et n'exclut pas de reconduire le mouvement dans les prochains jours. De plus, les agents greÌvistes dâEDF ont deÌjaÌ deÌbuteÌ la reÌduction de la production dâeÌlectriciteÌ dâun niveau Si les greÌvistes ne sont pas eÌquivalent aÌ 5 reÌacteurs nucleÌaires deÌs le vendredi dernier sans attendre le 7 mars. 2
ApreÌs le SeÌnat, les deÌputeÌs ont deÌbuteÌ lâexamen le mercredi 1er mars dernier en commission le projet de loi qui vise aÌ acceÌleÌrer la construction de nouveaux reÌacteurs nucleÌaires. Le texte a pour but de faciliter les proceÌdures administratives pour permettre dâacceÌleÌrer les projets de reÌacteurs, preÌvus sur des sites existants. Lâenjeu principal est la relance et la modernisation du parc nucleÌaire français. Les seÌnateurs ReÌpublicains ont adopteÌ en premieÌre lecture le projet de loi et lui ont donneÌ une porteÌe politique et strateÌgiques en supprimant lâobjectif de reÌduction de 50% du nucleÌaire dâici 2035, fixeÌ par Hollande et que Macron avait repris avant de son revirement total en faveur du nucleÌaire.
POSITION DES REÌPUBLICAINS ApreÌs une politique deÌsastreuse en matieÌre de politique eÌnergeÌtique et un revirement total dâEmmanuel Macron en faveur du nucleÌaire, apreÌs la perte de souveraineteÌ de la France en matieÌre eÌnergeÌtique, le gouvernement tente deÌsormais de se rattraper avec ce texte qui permettra lâacceÌleÌration des proceÌdures neÌcessaires au renouvellement du parc nucleÌaire et donc de reÌpondre aux enjeux de deÌcarbonation, mais aussi de compeÌtitiviteÌ des prix de lâeÌlectriciteÌ et de soutien aÌ lâindustrie du pays. Ce texte est eÌvidemment neÌcessaire si on veut avoir une eÌnergie deÌcarboneÌe pilotable, suffisante, et aÌ un prix accessible. La crise eÌnergeÌtique actuelle met aujourdâhui plus encore en lumieÌre les impeÌratifs de seÌcuriteÌ des approvisionnements et de compeÌtitiviteÌ des prix. Le groupe Les ReÌpublicains votera pour ce texte, aÌ condition que les ameÌliorations apporteÌes par le SeÌnat soient conserveÌes afin de mieux associer les collectiviteÌs territoriales et le public, mais aussi aÌ confeÌrer aÌ ce projet de loi une dimension strateÌgique et non plus simplement technique. Nous souhaitons faciliter la construction de nouveaux reÌacteurs via lâacceÌleÌration de la phase administrative, ce que preÌvoit ce texte. Cependant, cette acceÌleÌration sâinscrit toujours dans un calendrier gouvernemental totalement incoheÌrent. En effet, apreÌs un texte pour acceÌleÌrer les eÌnergies renouvelables, adopteÌ en janvier par le Parlement, le gouvernement a choisi de deÌbattre de cet autre texte technique avant de fixer des objectifs aÌ atteindre pour chaque eÌnergie, dans un projet de loi de programmation politique, qui interviendra trop tard au mois de juin prochain. Le financement reste eÌgalement un mysteÌre aÌ ce jour. Par ailleurs, le groupe Les ReÌpublicains attend aussi du gouvernement quâil mette son eÌnergie dans une reÌforme en profondeur du marcheÌ europeÌen de lâeÌlectriciteÌ, au risque que le preÌsent projet de loi manque in fine sa cible et sa coheÌrence. Nous serons attentifs aux propositions de la Commission europeÌenne sur la reÌorganisation du marcheÌ europeÌen de lâeÌlectriciteÌ qui seront preÌsenteÌes dâici aÌ la mi-mars. Souvenons-nous des paroles de Bruno Le Maire en septembre 2021, lorsquâil qualifiait le fonctionnement du marcheÌ europeÌen de lâeÌlectriciteÌ de marcheÌ Â« aberrant » et « obsoleÌte ». Depuis, ceux qui ont fermeÌ Fessenheim et mis aÌ mal notre souveraineteÌ nâont jamais hausseÌ le ton et rien nâa changeÌ alors que la France paie toujours son eÌlectriciteÌ au prix fort. Pire, pour la premieÌre fois depuis 40 ans, la France a eÌteÌ importatrice nette dâeÌlectriciteÌ en 2022, alors quâelle est habituellement fortement exportatrice. En 2022, la production dâeÌlectriciteÌ en France a eÌteÌ aÌ son plus bas niveau depuis 30 ans aÌ cause de la faible production nucleÌaire lieÌe aÌ la faible disponibiliteÌ du parc nucleÌaire, 3
avec preÌs de 65% du parc nucleÌaire aÌ lâarreÌt, ce qui a cause lâenvoleÌe de la facture eÌnergeÌtique de la France avec 115 milliards dâeuros en 2022, une augmentation dâenviron 70 milliards dâeuros par rapport aÌ 2021.
Au lieu de reconnaiÌtre ses erreurs, tout comme les partisans de la penseÌe deÌcroissante de Sandrine Rousseau, Emmanuel Macron se feÌlicite dâune baisse de notre consommation eÌnergeÌtique, une vision contre laquelle nous sommes totalement opposeÌs. Les ReÌpublicains ont toujours deÌfendu la production nucleÌaire, une eÌnergie deÌcarboneÌe, afin de garantir notre souveraineteÌ eÌnergeÌtique contrairement aÌ François Hollande et Emmanuel Macron.
4) LaseÌcheressecontinue:nospropositionspouruneveÌritablepolitiquede preÌservation de lâeau
Le mois de feÌvrier sâest termineÌ avec un deÌficit des preÌcipitations autour de 75% au niveau national. Une situation alarmante qui a pousseÌ le ministre de la Transition eÌcologique, Christophe BeÌchu, a appeleÌ les preÌfets aÌ prendre des arreÌteÌs de restriction dâeau afin dâanticiper des situations de crise pendant lâeÌteÌ.
AÌ ce jour, le 6 mars 2023 :
- 4 deÌpartements sont en alerte renforceÌe : Ain, Bouches-du-RhoÌne, PyreÌneÌes- Orientales, Var.
- 2 deÌpartements sont placeÌs en vigilance : Savoie, Yvelines. Lors de sa visite au Salon de lâAgriculture, samedi 25 feÌvrier, Emmanuel Macron, a appeleÌ aÌ Â« un plan de sobrieÌteÌ Â» sur la question de lâeau. POSITION DES REÌPUBLICAINS Si la France a de lâeau en quantiteÌ, de qualiteÌ et aÌ un prix abordable, nous ne pouvons pas nier le fait que les besoins en eau vont sâaccroiÌtre et les ressources diminuer dans les prochaines deÌcennies.
Au-delaÌ des constats, au lieu de proposer concreÌtement des solutions afin dâameÌliorer le stockage de lâeau et son utilisation de façon rationnelle, Emmanuel Macron nâa rien trouveÌ de mieux que dâannonce « un plan de sobrieÌteÌ Â» afin de baisser la consommation dâeau, aÌ lâimage du plan de sobrieÌteÌ pour baisser la consommation dâeÌnergie. Dans les deux cas, alors que la situation ne cesse de se deÌgrader dâanneÌe en anneÌe, le gouvernement preÌfeÌre une nouvelle fois le recul de la consommation plutoÌt que lâinnovation. Pour rappel, l'Italie et l'Espagne reÌutilisent 10% de leurs eaux useÌes. La France, selon les derniers chiffres, serait aÌ seulement 1% aÌ cause des normes imposeÌes par lâEtat. Par ailleurs, nous ne stockons que 4,7% de lâeau disponible contre preÌs de 48% en Espagne. Notre seÌnateur Laurent Duplomb a deÌposeÌ une proposition de loi transpartisane pour « un choc de compeÌtitiviteÌ en faveur de la ferme France », dont lâobjectif est dâenrayer le deÌclin de la puissance agricole française. Ce texte sera examineÌ en avril et preÌvoit des mesures pour preÌserver lâeau : 4
- Article 15 : deÌclare d'inteÌreÌt geÌneÌral majeur les ouvrages ayant vocation aÌ preÌlever et stocker de l'eau aÌ des fins agricoles.
- Article 16 : organise, dans le cadre des projets territoriaux de gestion de l'eau (PTGE) une concertation large en amont des projets d'envergure ayant vocation aÌ preÌlever et stocker de l'eau aÌ des fins agricoles, dans le but de faciliter le consensus local. - Article 17:reÌduit la dureÌe des contentieux relatifs aux projets d'ouvrages de preÌleÌvement et de stockage d'eau aÌ usage d'irrigation en attribuant aux cours administratives d'appel une compeÌtence directe en premier et dernier ressort pour connaiÌtre de ces projets.
Nos propositions pour preÌserver les ressources naturelles en eau :
â Utiliser les eaux useÌes et traiteÌes pour des usages urbains, industriels et agricoles. Le cadre reÌglementaire actuel ne mentionne pas les possibiliteÌs de reÌutilisation des eaux useÌes pour les usages urbains (nettoyage de voiries, protection incendie) ni industriels (nettoyer et recycler les bouteilles en plastique). Nous devons donc le revoir.
â Encourager les collectiviteÌs locales aÌ mettre en place une tarification incitative de lâeau afin de diminuer le prix des premiers m 3 et inciter ainsi les citoyens aÌ moins consommer dâeau.
5) Fin de la vente des voitures aÌ moteur thermique : lâAllemagne rejoint les pays opposeÌs et fait reporter le vote. Le vote des Etats membres de lâUE pour enteÌriner lâinterdiction de la vente de voitures aÌ moteurs thermiques en 2035 a eÌteÌ reporteÌ aÌ la suite de lâabstention annonceÌe de lâAllemagne, qui empeÌche donc de reÌunir la majoriteÌ neÌcessaire. Ce texte, avait eÌteÌ approuveÌ par le Parlement europeÌen aÌ la mi-feÌvrier. Les deÌputeÌs LR ont voteÌ contre. LâItalie avait annonceÌ son opposition au texte, de meÌme que la Pologne et la Bulgarie qui souhaitaient sâabstenir. Ces pays, aÌ eux trois, nâont pas les moyens de bloquer la proceÌdure. Mais Berlin a indiqueÌ ces derniers jours son intention de ne pas accorder non plus son feu vert dans l'immeÌdiat. Sans l'Allemagne, la majoriteÌ qualifieÌe des Vingt-Sept qui est requise (vote favorable d'au moins 55% des EÌtats repreÌsentant au moins 65% de la population de l'UE) n'eÌtait plus atteinte.
POSITION DES REÌPUBLICAINS Cette deÌcision est une fuite en avant contre-productive pour lâenvironnement et deÌsastreuse pour lâindustrie europeÌenne et française, donc une erreur historique que les citoyens paieront au prix fort. Les ReÌpublicains et nos allieÌs du PPE sont fermement opposeÌs aÌ cette mesure et ont voteÌ contre, aÌ lâinverse des eurodeÌputeÌs dâEmmanuel Macron qui se sont allieÌs aÌ la gauche et lâextreÌme-gauche pour faire passer cette nouvelle reÌgle qui est une ligne dangereuse, anti- innovation et dogmatique qui mettra les Français et nos entreprises en difficulteÌs. Ces meÌmes groupes politiques, avec le soutien de Renew (LREM) ont des positions contre lâeÌnergie nucleÌaire, empeÌchant sans scrupule la deÌcarbonation de notre eÌlectriciteÌ. 5
Pour rappel :
- La filieÌre automobile repreÌsente 13 millions dâemplois en Europe ;
- En France, en 2020 selon lâInsee, les entreprises de lâindustrie automobile employaient 210 970 salarieÌs en eÌquivalent temps plein (derniers chiffres publieÌs en 2022) ;
- Lâindustrie automobile en France repreÌsente au total plus de 1 600 entreprises (construction de veÌhicules automobiles, fabrication de carrosseries et remorques, fabrication dâeÌquipements automobiles...) pour un chiffre dâaffaires estimeÌ aÌ 120 milliards dâeuros. La grande gagnante de cette deÌcision serait la Chine, dont lâEurope est structurellement deÌpendante pour la production des batteries des veÌhicules eÌlectriques, qui les produit en grande majoriteÌ. Aujourdâhui, la Chine produit preÌs de 75% de toutes les batteries au lithium qui servent notamment aux veÌhicules eÌlectriques. On estime que dâici aÌ 2025, PeÌkin pourrait fournir preÌs de 20% des voitures eÌlectriques en Europe. 6) LaCommissioneuropeÌennesignelâarreÌtdemortpourlafilieÌredelapeÌche française La Commission europeÌenne a preÌsenteÌ ce 1er mars 2023 en commission de la peÌche du Parlement europeÌen son plan dâaction pour le secteur de la peÌche, deÌjaÌ fragiliseÌ par une crise lieÌe aux conseÌquences du Brexit et aÌ lâexplosion des prix de lâeÌnergie. Ce plan preÌvoit notamment lâinterdiction progressive du chalutage de fond dans toutes les Aires marines proteÌgeÌes entre 2024 et 2030, une mesure qui condamnerait lâactiviteÌ de 7000 navires europeÌens, et preÌs dâun tiers de la peÌche française. En France, des milliers dâemplois, en mer et aÌ terre, seraient deÌtruits. POSITION DES REÌPUBLICAINS Notre deÌputeÌ europeÌen François-Xavier Bellamy est intervenu en commission afin dâalerter la Commission europeÌenne sur ce plan qui condamne un tiers de la peÌche en France. Cette mesure serait un arreÌt de mort pour une filieÌre deÌjaÌ durement fragiliseÌe par une crise profonde, lieÌe aux conseÌquences du Brexit et aÌ lâexplosion des prix de lâeÌnergie. Lâurgence pour les peÌcheurs est de sauver leur activiteÌ : ils ont besoin pour cela de stabiliteÌ reÌglementaire, dâune vision strateÌgique de long terme, de confiance et de coheÌrence â pas dâideÌologie hors-sol. Les conseÌquences de ce plan auront pour double reÌsultat de deÌtruire la filieÌre peÌche europeÌenne et de desservir la cause environnementale que la Commission preÌtend deÌfendre. AÌ lâinverse de lâeffet escompteÌ, cette interdiction ne fera en effet quâacceÌleÌrer la deÌpendance de nos pays aux importations de pays tiers dont les pratiques sont souvent deÌsastreuses du point de vue environnemental. En fermant aÌ cette peÌche les aires marines proteÌgeÌes, la Commission punirait preÌciseÌment ceux qui ont fait le plus dâefforts pour la preÌservation de leurs eaux ; et elle sacrifierait une fois encore la seÌcuriteÌ alimentaire europeÌenne est pour une reÌforme contre-productive, en condamnant la flotte qui applique les normes environnementales les plus ambitieuses au monde au seul profit de concurrents moins regardants.
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Enfin, alors quâaucun deÌbat au Parlement nâa preÌceÌdeÌ lâannonce de ce plan et quâaucune eÌtude dâimpact nâa eÌteÌ preÌpareÌe, la Commission annonce une mise en Ćuvre de son plan par des actes deÌleÌgueÌs, quâelle peut deÌcreÌter sans vote : câest une confiscation anti-deÌmocratique du deÌbat parlementaire.
Les ReÌpublicains sont aux coÌteÌs des peÌcheurs Français et nous demandons lâabandon de ce projet.
7) JourneÌe internationale des droits des femmes : la droite a toujours agi pour les femmes
Les ReÌpublicains sâopposent aux ideÌes reçues selon lesquelles il nây aurait quâune seule façon dâeÌtre feÌministe.
Le combat pour lâeÌgaliteÌ entre les femmes et les hommes a eÌteÌ marqueÌ par plusieurs grandes lois proposeÌes par des gouvernements de droite. Tous ces textes ont concreÌtement donneÌ aux femmes les moyens de choisir leur vie librement. Cette ambition demeure au cĆur de lâaction des ReÌpublicains.
Ce mercredi 8 mars, aÌ lâoccasion de la JourneÌe Internationale des Droits des Femmes, Annie Genevard, secreÌtaire GeÌneÌrale des ReÌpublicains, Rachida Dati, preÌsidente du Conseil national et MicheÌle Tabarot, preÌsidente de la Commission nationale dâinvestitures, tiendront une confeÌrence de presse en preÌsence de notre preÌsident EÌric Ciotti.
Ce moment sera lâoccasion de rappeler que, contrairement aÌ la gauche, la droite a toujours agi concreÌtement pour les femmes :
- Le Droit de vote en 1944 avec le geÌneÌral de Gaulle.
- La liberteÌ de travailler et de geÌrer elles-meÌmes leurs biens propres avec le gouvernement G. Pompidou en 1965.
- La loi Neuwirth sur la contraception en 1967.
- La loi Veil sur l'IVG en 1975.
- La creÌation de la Paje (Prestation d'Accueil Jeune Enfant) en 2004 par Christian Jacob.
- La creÌation de l'Observatoire de la PariteÌ en 1995 par Jacques Chirac.
- La plus forte preÌsence des femmes au sein des conseils d'administration graÌce aÌ la loi CopeÌ Zimmermann en 2011.
- Un engagement constant pour aider les victimes de violences conjugales depuis la loi de 2010 instaurant l'ordonnance de protection. 8) Rendez-vous des ideÌes : retrouvons-nous le 8 mars aÌ 18h30 ! Comme lâa annonceÌ notre PreÌsident Eric Ciotti, le Rendez-vous ideÌes aura lieu une fois par mois, un eÌveÌnement en compagnie dâexperts et eÌlus qui nous permettront de nous reÌinterroger sur les nouveaux questionnements de nos concitoyens, ainsi que de reÌinventer notre projet en tenant compte des eÌvolutions de la socieÌteÌ.
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Pour cette premieÌre eÌdition, le mercredi 8 mars 2023 aÌ 18h30 au sieÌge des ReÌpublicains (238, rue de Vaugirard - 75015 Paris), le Rendez-vous des ideÌes sera consacreÌ aÌ la politique dâimmigration pour la France de demain. Nous recevons Dominique ReynieÌ, Directeur GeÌneÌral de la Fondation pour lâinnovation politique qui preÌsentera son eÌtude sur la politique migratoire du Danemark.
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