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En cinq ans, la « révolution » promise par Emmanuel Macron n’a été qu’une accélération du déclin français. Force est de constater que le « nouveau monde » méprisant d’Emmanuel Macron a accouché d’une souris. Sur tous les sujets fondamentaux (régalien, retraites, réforme de l’Etat…), un volontarisme de façade a masqué un immobilisme coupable.
Emmanuel Macron a exercé le pouvoir de façon solitaire et verticale en affichant un mépris évident pour les corps intermédiaires et les Français.
Notre économie décroche par rapport à nos voisins, nos finances publiques sont au rouge vif, l’insécurité s’aggrave et l’immigration atteint des records. Désormais candidat, Emmanuel Macron promet tout ce qu’il n’a pas fait pendant son mandat. Comment croire qu’il fera dans les cinq prochaines années tout ce qu’il s’est montré incapable de faire depuis cinq ans ?
Sous de nombreux aspects, son bilan apparaît comme un dépôt de bilan. En cinq ans, Emmanuel Macron a dépensé sans compter. Avant même la crise sanitaire, les dépenses publiques augmentaient plus vite que sous le quinquennat de François Hollande. Sans mener la moindre réforme structurelle de l’Etat, Emmanuel Macron a cru pouvoir acheter la paix sociale à coups de chèques à crédit. La dette publique a augmenté deux fois plus vite qu’en Allemagne. Cet argent prétendument magique se payera d’une manière ou d’une autre. Cette montagne de dettes laissée à nos enfants est une faute morale et un danger pour notre souveraineté.
Nos concitoyens étouffent et nos entreprises sont asphyxiées car la France est toujours la championne d’Europe de la pression fiscale et sociale sur les entreprises et les ménages. Les prélèvements obligatoires ont franchi la barre des 1 000 milliards d’euros sous le quinquennat d’Emmanuel Macron. Les retraités en ont été les premières victimes avec la hausse massive de CSG et la désindexation de leurs pensions.
Nos entreprises croulent sous les charges et les normes : le coût de la complexité du Droit en France est évalué à 3 points de PIB. Candidat, Emmanuel Macron se fait le chantre de la réindustrialisation et de la souveraineté. Président, il a laissé la compétitivité des entreprises se dégrader et notre déficit commercial atteindre un record jamais vu en Europe.
Le coût de la vie explose, notamment la facture d’énergie qui a augmenté de plus de 360 euros durant le quinquennat. Nous n’oublions pas qu’avant les crises successives, Emmanuel Macron a commencé son mandat par augmenter massivement les taxes sur le gaz, le fioul, le diesel et l’essence.
Le plus grave angle mort de sa politique fut la sécurité. Emmanuel Macron et son gouvernement n’ont pas su protéger les Français. L’insécurité n’est pas un sentiment, mais une réalité qui nous explose en plein visage. En cinq ans, les violences contre les dépositaires de l’autorité publique ont augmenté de 20 %, les coups et blessures volontaires ont augmenté de plus d’un tiers, les tentatives d’homicide ont augmenté de 40 %… Les sanctions sont trop peu appliquées et la justice, noyée, laisse trop de délinquants dans l’impunité. Candidat, Emmanuel Macron dit vouloir “poursuivre ses investissements sécuritaires”. Président, il n’a construit que 2 000 places de prison sur les 15 000 promises, a osé reprendre à son compte les termes odieux de « violences policières » et a interdit les courtes peines de prison.
Depuis cinq ans, l’immigration atteint des sommets et l’assimilation est en panne. Alors qu’un record de près d’1,3 million de titres de séjour ont été délivrés pendant le quinquennat, Emmanuel Macron a été incapable de faire respecter la loi et de protéger nos frontières : moins d’une décision d’expulsion sur dix est appliquée alors qu’il promettait d’en appliquer 100%. Il a étendu la réunification familiale aux frères et sœurs de réfugiés et n’a rien fait pour endiguer les flux d’immigration légale et illégale. Il ne veut pas voir que cette immigration massive, doublée d’une intégration ratée, fracture notre pays.
Au niveau européen, Emmanuel Macron a multiplié les rêves fédéralistes restés lettre morte : convergence fiscale et sociale, budget autonome de la zone euro, armée européenne… Pire, la souveraineté européenne alimentaire a même reculé, faute d’avoir suffisamment défendu nos agriculteurs à Bruxelles.
Nos campagnes et nos agriculteurs sont confrontés à d’immenses défis dont le gouvernement n’a pas pris la mesure. C’est sous Emmanuel Macron que la France a connu son premier déficit agricole depuis 1945. Son gouvernement a laissé tomber nos agriculteurs alors que nous importons déjà 20% de notre alimentation quotidienne et 40% de nos fruits et légumes.
La crise sanitaire a révélé l’appauvrissement et les failles structurelles de notre système de santé. A coups de mensonges ou de retards sur les masques, les tests et les vaccins, le gouvernement d’Emmanuel Macron a failli. L’accès aux soins a été gravement compromis et jamais les déserts médicaux n’ont été aussi étendus qu’aujourd’hui. Les personnels de santé tiennent à bout de bras un système à bout de souffle.
Dans la droite ligne de François Hollande, Emmanuel Macron a consciencieusement détricoté la politique familiale. Prestation d’accueil du jeune enfant, complément libre choix d’activité, désindexation des allocations familiales… : tous les piliers de notre politique familiale, pourtant admirée dans le monde, ont été rabotés et fragilisés. Conséquence : la natalité s’est effondrée en France.
Enfin, en matière énergétique et environnementale, les revirements incessants, l’inflation législative et les décisions démagogiques sans fondement scientifique auront été la marque de fabrique de la politique d’Emmanuel Macron. Président, il a repris les objectifs absurdes de François Hollande visant à affaiblir notre filière nucléaire historique en dépit de notre souveraineté énergétique. Candidat, il promet l’exact inverse de ce qu’il a fait.
Voilà la réalité du bilan d’Emmanuel Macron qu’il fera tout pour dissimuler. Ce bref livre noir est une contribution au débat démocratique indispensable que nous devons avoir sur ces cinq dernières années et sur les prochaines. Les 10 et 24 avril prochains, se jouera une élection capitale pour notre pays. Les Français auront à choisir s’ils souhaitent que cette politique de l’impuissance publique perdure. Ils auront à se choisir un avenir.
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